Environnement soutenant et inclusif

Équité, diversité et inclusion

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Depuis quelques années, des mesures sont implantées de façon transversale dans plusieurs établissements collégiaux et universitaires afin qu’ils deviennent des milieux sains, sécuritaires et ouverts à la diversité. De nombreuses politiques institutionnelles et des plans d’action favorisant l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) ont été développés.

Selon les Fonds de recherche du Québec :

L’équité renvoie à un traitement juste, visant notamment l’élimination des barrières systémiques qui désavantagent certains groupes. Un traitement équitable n’est pas nécessairement identique pour tous et toutes, mais tient compte des différentes réalités, présentes ou historiques, afin que toutes les personnes aient accès aux mêmes opportunités.
La diversité renvoie à la présence, au sein de l’écosystème de la recherche et de la société, de personnes provenant de différents groupes, ce qui favorise l’expression de points de vue, d’approches et d’expériences variés, incluant ceux des groupes sous-représentés.
L’inclusion renvoie à la mise en place de pratiques permettant à l’ensemble des membres de la société d’être et de se sentir valorisés, soutenus et respectés, en portant une attention particulière aux groupes sous-représentés.

Quelles actions peuvent soutenir les mesures associées à l’EDI et la santé mentale chez la population étudiante ?

Intégrer la notion d’équité dans les politiques sur la santé mentale étudiante
Prendre en compte les répercussions d’autres politiques sur les personnes étudiantes à risque de voir leur santé mentale fragilisée durant leurs études
Avoir accès à de l’information sur les caractéristiques de la population étudiante et leurs besoins spécifiques en termes de santé mentale
Porter attention au vécu expérientiel des personnes ayant un trouble de santé mentale ou vivant des iniquités dans la mise en œuvre des actions

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La mesure 2.3 du Plan d’action sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur du ministère de l’Enseignement supérieur reconnait d’ailleurs la responsabilité des établissements dans la mise en œuvre d’environnements exempts de discrimination et qui respectent la diversité socioculturelle de la communauté étudiante.