Cette étude, réalisée entre 2016 et 2020 dans une université québécoise, visait à comprendre pourquoi une proportion anormalement élevée d’étudiants.es au doctorat abandonnent leur programme d’études. Les résultats obtenus identifient l’anxiété, le perfectionnisme et la procrastination comme des facteurs influençant la persévérance au doctorat et la sensibilisation à cette réalité comme piste de solution importante. Ces résultats interpellent différents publics cibles.
Les doctorant.es
Il apparaît donc pertinent pour les doctorants.es de reconnaître comment ces facteurs sont liés et interviennent dans leur motivation, leur sentiment d’efficacité personnelle et, ultimement, leur persévérance.
Les directeur.trices de thèse
« Il importe aussi pour les directeurs et directrices de thèse de reconnaître quels sont les signes de perfectionnisme et de procrastination chez les étudiants.es, puis de discuter ouvertement de leur impact avec ceux-ci. Les directeurs et directrices de thèse peuvent contribuer à la persévérance des doctorant.es en améliorant la qualité de leur alliance avec eux. »
L’institution
« L’université peut elle aussi contribuer à diminuer l’anxiété, le perfectionnisme et la procrastination des doctorants.es en reconnaissant les caractéristiques et les défis particuliers à ce cycle d’études. »
Référence
Belleville, G., Foldes-Busque, G., Guay, F., et Jackson, P. (2021). Déterminants des trajectoires d’anxiété, de perfectionnisme et de procrastination menant à l’abandon des études chez les doctorants. Rapport de recherche, 85 pages.
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